Avant d’attaquer les choses sérieuses, petit détour par Central Park, à côté duquel on trouve le très grand magasin de jouets F.A.O., son étalage de bonbons assez appétissant
et son Master Chief en legos
Puis visite de deux importants lieux de culte de Manhattan:
La St Thomas church d’abord, église épiscopale assez austère à l’exception du mur derrière l’autel, entièrement sculpté
Puis la cathédrale catholique St Patrick’s assez magistrale mais recouverte d’échafaudages tout aussi magistraux…
Jusqu’à l’intérieur :
Nous arrivons à la fin d’une messe, et des la dernière note d’orgue, les ouvriers se mettent à grimper les échafaudages à main nue pour reprendre le travail
Passée toute cette spiritualité, retour au siècle présent par une visite de Queens (oui, DE Queens, et non du Queens. Seul le Bronx prend un « the »)
Après le MoMA hier passage par son petit frère, le MoMA:PS1, ancienne école publique reconvertie en musée d’art contemporain.
Ici on n’est plus trop dans l’exposition d’oeuvres reconnues, mais d’ans l’expérimentation, les tests les plus fous sont encouragés dans cet espace magique. Chaque artiste a à sa disposition une ou plusieurs anciennes salles de classe et y installe ses oeuvres dans le cadre d’un thème, en ce moment là ville et l’écologie. On navigue en permanence entre la beauté, le choquant, et une part d’humour, voire parfois de foutage de gueule totalement assumé.
En face du PS1, les bâtiments de 5pointz, anciennes usines aujourd’hui utilisées comme support par toute une communauté de graffeurs. Pas un centimètre carré n’est oublié dans cette toile en perpétuelle évolution.
Puis enfin, retour à Manhattan pour clôturer cette journée par une visite du mémorial du 11 septembre.
Je craignais un peu que ce mémorial ne soit qu’un amoncellement de drapeaux américains, il n’en est rien.
L’espace est à la fois très simple et très émouvant, avec ses deux fontaines se trouvant là où les tours jumelles étaient érigées. Tout autour de celles-ci, les noms des victimes du 11 septembre, en relief. On voit par endroits une famille frottant un papier avec un crayon pour faire apparaître le nom d’un défunt sur celui-ci, ou un bouquet de fleurs posé contre un nom, mais rien d’artificiellement tire l’arme ici.
Un mémorial très réussi, empreint d’une grande dignité.